C'est en Inde, en 800av JC, que l'on retrouve les premières descriptions de greffe de la peau ; celle-ci servent à obstruer le trou facial qui résulte des amputations nasales. A la Renaissance, Ambroise Paré développe la suture et décrit sa discipline et ses instruments ; enfin au XIXè siècle, la science offre des moyens opératoires qui mettent fin aux conditions rudimentaires et douloureuses. L'Église s'oppose fortement au développement des sciences et s'insurge contre le principe de manipuler le corps humain ; la morale républicaine n'apprécie guère mieux cette chirurgie inutile mais finalement, au XXè siècle, devant la nécessité des interventions sur « les gueules cassées » de 14-18, la chirurgie esthétique va enfin trouver une place respectable dans le corps médical.
L'entre deux guerre est une période charnière, les cliniques privées et les cabinets à domicile s'y développent et, corrélativement ; on assiste à quelques échecs qui sont engendrés par un engouement trop fort et trop rapide.
Certaines affaires vont au Pénal et en réaction, de jeunes chirurgiens vont organiser les premières sociétés professionnelles, rédiger les premiers textes juridiques, et donner une structure responsable à la discipline.
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