L'œil est immédiatement attiré par ces créatures extravagantes qui suscitent la gêne et le malaise. Mastromatteo en appelle à une dimension intime de la beauté. Avec ses modèles rappelant les canons classiques de la beauté, l'harmonie et l'équilibre, il crée une dialectique complexe entre la fascination et la répulsion.
À partir de là, on est submergé par le sentiment de se trouver face à un monument qui rend toute identification impossible. Un véritable univers, en soi, qui impose une contemplation esthétique et un étrange respect, amplifiés par le support narratif. La photographie maintient intact le lien avec l'immuable réalité des faits.