Ce lexique chirurgical est un précieux guide qui permet aux patients d’interpréter les termes – quelquefois érudits – utilisés par les chirurgiens. Il recouvre tous les vocables médicaux qui pourraient vous concerner : abdominoplastie, chéloïde, broscopie, laser Fraxel, mésolift, palprébable, sillon naso-génien, xérographie...
La vasoconstriction est un processus naturel provoquant la diminution du diamètre des vaisseaux sanguins. Le phénomène opposé se nomme vasodilatation.
La vasoconstriction fait partie du processus de la vasomotricité qui touche les artères de moyen et de petits calibres (artérioles). La vasoconstriction est régulée par les centres nerveux vasomoteurs (système sympathique), par la composition du sang (oxygène et bicarbonates en particulier) et par un mécanisme hormonal (hormone antidiurétique). La mise en jeu de l'innervation artérielle peut-être directe ou indirecte. Une compression des centres nerveux du cortex cérébral, un appauvrissement en oxygène du sang ou un enrichissement en gaz carbonique provoquent une vasoconstriction.
Des conditions physiologiques comme le froid peuvent provoquer une vasoconstriction cutanée pour ralentir la perte de la chaleur du corps mais également des conditions pathologiques comme un état de choc vasculaire.
Lorsqu'un vaisseau sanguin est lésé, l'organisme réagit immédiatement pour faire cesser le saignement (hémorragie), la vasoconstriction est la première étape du phénomène appelé hémostase. L'hémostase est l'ensemble des phénomènes permettant à l'organisme d'arrêter une hémorragie. Quand il y a une brèche vasculaire, la formation du caillot pour colmater cette ouverture est un mécanisme indispensable à la vie. Ce mécanisme est à distinguer de la thrombose (formation d'un caillot intravasculaire) qui survient à la suite d'une embolie et qui met la vie en péril.
L'équilibre de l'hémostase est très complexe. Il se décompose en plusieurs temps qui vont d'ailleurs s'imbriquer : le temps vasculaire et le temps plaquettaire pour l'hémostase primaire, le temps plasmatique pour l'hémostase secondaire.
Dans le temps vasculaire, un vaisseau lésé provoque une vasoconstriction (appelé ainsi pour les artères) et une rétraction (pour les capillaires et les veinules). Le calibre du vaisseau sanguin est réduit, le débit du sang est ralenti, cela va favoriser la formation d'un « thrombus blanc ». Le phénomène hémostatique va pouvoir ainsi se poursuivre pour colmater la brèche.