Ce lexique chirurgical est un précieux guide qui permet aux patients d’interpréter les termes – quelquefois érudits – utilisés par les chirurgiens. Il recouvre tous les vocables médicaux qui pourraient vous concerner : abdominoplastie, chéloïde, broscopie, laser Fraxel, mésolift, palprébable, sillon naso-génien, xérographie...
L'indice de masse corporelle permet, en pratique clinique, une estimation indirecte de la masse grasse d'un individu. L'indice de masse corporelle (I.M.C.) ou indice de Quetelet (Body Mass Index, B.M.I. pour les anglo-saxons) est le rapport du poids (kg) divisé par le carré de la taille (m²) du sujet. Ce n'est pas une évaluation précise de la masse grasse mais elle est suffisante pour les besoins de la clinique. L'indice de masse corporelle est un bioindicateur qui permet de surveiller les cas extrêmes dans une population où l'on peut avoir chez des individus maigres (IMC <18,5) et gros (IMC>30) un risque plus élevé de mortalité.
L'indice de masse corporelle a été défini comme standard d'évaluation du surpoids chez l'adulte par l'Organisation Mondiale de la Santé.
Des intervalles standards ont été créés pour permettre de définir l'état dans lequel un individu donné peut se trouver : maigreur, poids normal (entre 18,5 et 24,9), surpoids (IMC entre 25 et 29,9) et obésité. L'obésité est subdivisée en obésité modérée (entre 30 et 34,9), obésité sévère (entre 35 et 39,9) et obésité massive ou morbide (>40).
Mais cet indice de masse corporelle reste un indicateur et non une mesure précise ou un critère pour définir chez un patient un risque, par exemple, d'accident cardio-vasculaire. Dans ce cas d'autres examens doivent être pratiqués de manière plus scientifique.
L'indice de masse corporelle a des limites car il n'englobe ni la proportion de la masse musculaire ni celle de la masse osseuse. On ne peut pas l'appliquer aux sportifs ni aux personnes géantes ou naines ni aux amputés.
Cet indice de masse corporelle permet de poser le diagnostic d'obésité plus rapidement avant d'utiliser des méthodes plus sophistiquées comme la mesure de densité corporelle, la tomodensitométrie, etc. qui ne sont pas des méthodes disponibles en routine.
L'indice de masse corporelle n'est qu'un indice. Il met en évidence une augmentation de facteurs de risques avec une masse grasse excessive et un risque de mortalité franchement accru au fur et à mesure que l'indice de masse corporelle augmente.