Ce lexique chirurgical est un précieux guide qui permet aux patients d’interpréter les termes – quelquefois érudits – utilisés par les chirurgiens. Il recouvre tous les vocables médicaux qui pourraient vous concerner : abdominoplastie, chéloïde, broscopie, laser Fraxel, mésolift, palprébable, sillon naso-génien, xérographie...
Les implants malaires sont utilisés lors des opérations de chirurgie esthétique des pommettes dans le cadre d'une restructuration harmonieuse du visage. C'est une technique chirurgicale qui permet au patient de récupérer un visage en harmonie avec sa morphologie. L'opération chirurgicale consistant à poser des implants malaires se fait par l'orifice naturel que constitue la bouche. Cela impose donc une complète vérification des dents afin d'éviter une potentielle infection dentaire latente.
Les implants malaires sont en silicone dure, matériau neutre, bien supporté par l'organisme. Mais comme toute opération mettant en place des implants, il peut exister un risque infectieux amenant à retirer l'implant.
Les pommettes sont situées dans le tiers moyen du visage, centrées sur l'os malaire. L'aspect des pommettes arrondie et pleine est une sorte d'indicateur de bonne santé et de vitalité. Elles peuvent ne pas avoir de relief pour des raisons variables qui vont d'un problème dans le développement de l'os malaire sous jacent à une insuffisance de graisse. Mais l'âge joue aussi un rôle avec le vieillissement la pommette voit sa masse graisseuse diminuer. Ils existent également des traumatismes avec fractures et/ou enfoncement de l'os malaire et des malformations qui nécessitent également des opérations de chirurgie plastique reconstructrice.
Le dialogue entre le chirurgien et son patient lors de la consultation médicale en vue de la pose d'implant malaire est fondamental pour bien essayer de cerner la volonté réelle du patient, son désir profond de faire coïncider l'image de son corps avec ce qu'il ressent profondément. La prudence est toujours de mise avant une opération de transformation du visage.
Les questions essentielles à poser sont les suivantes : Le défaut existe-t-il ? Le défaut retentit ou pas sur la psychologie du patient ? Pour corriger ce défaut existe-t-il un moyen chirurgical sûr et efficace ? Après la correction de ce défaut, est-ce que le patient va en retirer un bénéfice psychologique ? Le but de toutes ces interrogations est de délivrer au patient une information complète pour qu'il puisse réfléchir à la stratégie, aux risques et aux résultats qui lui sont proposés et ainsi prendre la décision de l'intervention ou de la refuser.
Il existe des alternatives à la pose d'implants malaires :
Il ne faut pas oublier que la pose d'implants malaires, pratiquée pour des raisons purement esthétiques, est une intervention chirurgicale précise et délicate, nécessitant beaucoup de rigueur (diagnostic précis, asepsie rigoureuse et stricte) et avec tous les risques liés à un acte médical (anesthésie et geste chirurgical). Même réalisée dans les meilleures conditions, c'est-à -dire avec un chirurgien plasticien qualifié et compétent, les risques et la part d'aléas existent. Le recours à un chirurgien plasticien qualifié est absolument indispensable pour la maîtrise du geste opératoire, pour éviter les complications ou pour les traiter le plus rapidement et efficacement possible.