Ce lexique chirurgical est un précieux guide qui permet aux patients d’interpréter les termes – quelquefois érudits – utilisés par les chirurgiens. Il recouvre tous les vocables médicaux qui pourraient vous concerner : abdominoplastie, chéloïde, broscopie, laser Fraxel, mésolift, palprébable, sillon naso-génien, xérographie...
La chirurgie reconstructrice est une chirurgie de réparation du corps à la suite de maladies destructrices, de malformations congénitales ou de traumatismes accidentels.
L'acte de chirurgie reconstructrice englobe la dimension esthétique. Dans le cas de la reconstruction d'un sein après son ablation à la suite d'un cancer, la patiente fera appel à la chirurgie reconstructrice ou réparatrice mais le sein reconstruit devra avoir une jolie plastique voir une belle esthétique.
Dans la chirurgie reconstructrice, le geste réparateur est aussi un geste de chirurgie esthétique car la réparation sera réalisée du mieux possible voire le plus esthétique possible avec un geste technique identique.
La chirurgie réparatrice ou reconstructrice en tant que telle s'est individualisée en France dans les années 1960. La chirurgie réparatrice ou reconstructrice rentre dans le cadre de l'assurance sociale.
Actuellement, à la suite d'un cancer du sein, la reconstruction de celui-ci est de plus en plus fréquente et surtout de plus en plus performantes. En fonction des pathologies traitées, il y a une spécialisation des services (chirurgie de la main, chirurgie des séquelles de brûlures, chirurgie orthopédique et traumatologique, chirurgie maxillo-faciale, etc.).
L'ensemble des techniques de réparation est très varié, cela va, entre autres, des techniques de greffes et lambeaux à des transplantations microchirurgicales sur les membres. On peut reconstruire presque toutes les parties du corps. L'évolution en parallèle du contrôle de plus en plus efficace des mécanismes immunitaires autorise des prouesses chirurgicales.
Une intervention de chirurgie esthétique comporte comme tous les actes chirurgicaux des risques et la loi impose au praticien d'informer le patient de la totalité de ceux-ci. Il y a les risques thérapeutiques avec le risque anesthésique, le risque hémorragique, le risque infectieux, le risque cicatriciel et les risques liés aux différents implants et spécifiques à chacun d'entre eux.
Il est indispensable que le patient soit très attentif à la qualification du chirurgien reconstructeur qui va intervenir.