Ce lexique chirurgical est un précieux guide qui permet aux patients d’interpréter les termes – quelquefois érudits – utilisés par les chirurgiens. Il recouvre tous les vocables médicaux qui pourraient vous concerner : abdominoplastie, chéloïde, broscopie, laser Fraxel, mésolift, palprébable, sillon naso-génien, xérographie...
L'anesthésie est définie comme étant la privation de la perte de la sensibilité à la douleur autorisant la pratique d'un acte aussi bien diagnostic que thérapeutique douloureux.
L'anesthésie peut-être simplement localisée à une portion du corps où l'acte doit être exécuté, on parle alors d'anesthésie loco-régionale. On distingue l'anesthésie péridurale, l'anesthésie rachidienne ou rachianesthésie (anesthésies loco-régionales centrales) et l'anesthésie d'un bloc des plexus nerveux et des nerfs ou anesthésie tronculaire dont le but est d'insensibiliser un membre (anesthésie loco-régionale périphérique).
L'anesthésie générale quand à elle entraîne un état comparable au sommeil profond.
Ces anesthésies s'obtiennent par injection de médicaments et/ou de gaz.
Dans l'anesthésie péridurale et la rachianesthésie, le lieu d'injection se situe entre deux vertèbres.
Dans le cas d'une anesthésie locale, l'anesthésique local est injecté au niveau de la zone à opérer.
La consultation pré-anesthésique est obligatoire et doit avoir lieu plusieurs jours avant l'intervention. Le but de cette consultation est de prendre connaissance des antécédents médicaux et chirurgicaux du patient, de demander éventuellement des compléments d'information par des examens spécifiques (électrocardiogramme, examens biologique, et.). Le but in fine est d'adapter la technique anesthésique la plus adaptée au patient, à son état et à l'intervention qui est programmée.
L'anesthésie est précédée d'une prémédication visant à induire une sédation et à clamer l'anxiété.
Pendant toute la durée de l'anesthésie le patient est sous la surveillance constante du médecin anesthésiste réanimateur.
La réanimation comprend l'ensemble des mesures mettant en place une surveillance automatique (monitorage) et le rétablissement des fonctions vitales : respiration, circulation, équilibre humoral, etc. L'administration des agents anesthésiques est interrompue, le patient se réveille plus ou moins vite en fonction de son état pré-opératoire, des produits administrés et de la durée de l'intervention.
Il est parfois nécessaire si l'intervention était longue et difficile et/ou si le patient est considéré comme fragile de transférer l'opéré dans le service de réanimation ou de soins intensifs où la surveillance est permanente.
Aucune intervention chirurgicale n'est exempte de risque et certaines affections associées telle que l'age du patient, les habitudes de vie (tabac, alcoolisme, obésité)peuvent favoriser la survenue de complications.
Environ 8 millions de français subissent une anesthésie chaque année.