Tout acte médical implique un risque, aussi minime fût-il, le lifting centro-facial n'échappe pas à cette règle car il s'agit bel et bien d'une intervention chirurgicale. Deux types de complications peuvent surgir, selon qu'elles sont liées à l'anesthésie ou à la chirurgie elle-même.
Les risque liés à l'anesthésie ont été énoncés lors de la consultation avec le médecin anesthésiste. Des réactions imprévisibles peuvent en effet surgir, avec plus ou moins de gravité. Mais aujourd'hui, si l'anesthésie est pratiquée par un médecin anesthésiste intervenant dans un milieu chirurgical, ces risques sont devenus négligeables.
Au cours des deux dernières décennies en effet, les progrès en matière d'anesthésie ont été considérables, tant au niveau des produits qu'à celui des méthodes de surveillance. Chez une personne saine et en dehors de tout cadre d'urgence, on peut considérer que la sécurité est optimale.
Pour le geste chirurgical lui-même, le fait de choisir un chirurgien plasticien qualifié et compétent vous préserve de tout risque inconsidéré, tout en sachant, bien entendu, qu'il n'existe pas d'intervention sans risque.
Lorsqu'il est fait dans les règles, le lifting centro-facial n'entraîne pratiquement jamais de vraies complications. Les patients se félicitent presque toujours d'y avoir recouru.
POUR LE PRINCIPE, IL FAUT TOUTEFOIS CITER LES COMPLICATIONS POTENTIELLES.
- Des hématomes peuvent surgir. Ils sont en général sans gravité et doivent être résorbés si trop visibles.
- Une légère nécrose cutanée pourrait altérer la cicatrisation. Ce phénomène très épisodique concerne surtout les fumeurs.
CES COMPLICATIONS SONT TRÈS RARES, D'AUTANT QUE LE DÉCOLLEMENT S'EFFECTUANT EN PROFONDEUR.
- La branche temporale du nerf facial peut se trouver provisoirement paralysé. Ce nerf déclenchant l'élévation du sourcil, une sorte d'asymétrie peut s'observer. Grâce à la toxine botulique le phénomène reste invisible jusqu'à la récupération de la fonction. Mais il est déjà arrivé que cette paralysie soit défiitive.
- L'éventuelle perte de sensibilité de la lèvre supérieure se résorbe en général au bout d'un certain laps de temps.
- L'apparition de cicatrices trop importantes ou qui même s'élargissent ou évoluent de manière imprévisible est tout à fait rare à ce niveau. Elles entravent évidemment le bénéfice esthétique et font l'objet de traitements qui peuvent être longs.
Lorsque les conditions d'asepsie sont respectées, les infections sont rarissimes.
Une rétraction de la paupière inférieure (ectropion) peut surgir dans les jours ou les semaines qui suivent l'intervention. Il faudra alors une seconde intervention pouvant même comprendre une greffe de peau. Mais en général de simples massages suffisent à rétablir un relâchement cicatriciel. Ce phénomène est rare mais il faut le traiter pour éviter tout risque d'irritation ou d'inflammation oculaire . L'œil peut aussi sembler plus rond.
Il convient donc, sans les surévaluer, de prendre conscience des risques liés à toute intervention chirurgicale, même la plus simple. Un chirurgien plasticien qualifié dispose de la compétence nécessaire pour limiter au maximum ces complications et être en mesure de les traiter, si jamais elles devaient surgir.
Jusqu'au moment de l'intervention, vous aurez toujours le loisir de poser des questions au praticien, qui s'empressera de vous y répondre soit au cours de la consultation suivante, soit par téléphone.
Fumer augmente le risque de complications chirurgicales de toute chirurgie. Arrêter de fumer 6-8 semaines avant l'intervention élimine ce risque supplémentaire.Si vous fumez, parlez-en à votre médecin, votre chirurgien et votre anesthésiste ou appelez la ligne Tabac-Info-Service au 3989 pour vous aider à réduire les risques et mettre toutes les chances de votre côté.