Tout acte médical implique un risque, aussi minime fût-il. La correction d'une calvitie n'échappe pas à cette règle car il s'agit bel et bien d'une intervention chirurgicale. Deux types de complications peuvent surgir, selon qu'elles sont liées à l'anesthésie ou à la chirurgie elle-même.
Les risque liés à l'anesthésie générale auront été énoncés lors de la consultation avec le médecin anesthésiste. Des réactions imprévisibles peuvent en effet surgir, avec plus ou moins de gravité. Mais aujourd'hui, si l'anesthésie est pratiquée par un médecin anesthésiste intervenant dans un milieu chirurgical, ces risques sont devenus négligeables. Il faut savoir, en effet, que les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d'immenses progrès ces vingt dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l'intervention est réalisée en dehors de l'urgence et chez une personne en bonne santé. Au cours des deux dernières décennies en effet, les progrès en matière d'anesthésie ont été considérables, tant au niveau des produits qu'à celui des méthodes de surveillance. Chez une personne saine et en dehors de tout cadre d'urgence, on peut considérer que la sécurité est optimale.
Pour le geste chirurgical lui-même, le fait de choisir un chirurgien plasticien qualifié et compétent vous préserve de tout risque inconsidéré, tout en sachant, bien entendu, qu'il n'existe pas d'intervention sans risque. Lorsqu'elle est faite dans les règles, la chirurgie de la calvitie n'entraîne pratiquement jamais de vraies complications. Les patients se félicitent presque toujours d'y avoir recouru.
LES RARES COMPLICATIONS OBSERVÉES PEUVENT CONCERNER :
- Autour de la zone greffée, une perte de cheveux peut se produire dans les deux ou trois semaines. Le phénomène se résorbe de lui-même rapidement.
- Si des hématomes se produisent, ils s'éliminent d'eux-mêmes ou peuvent être résorbés par le praticien si nécessaire.
- Des infections sont très exceptionnellement observées. Un éventuel abcès (généralement à peine visible) ferait simplement l'objet d'un soin local.
- Exceptionnellement, la cicatrisation peut s'avérer anormale.
- Des kystes peuvent apparaître, qui disparaîtront d'eux-mêmes ou qui seront très facilement ôtés.
- Une chute de cheveux peut se produire sur un lambeau aux environs de la troisième semaine. Mais les cheveux repoussent ensuite de manière tout à fait normale.
- Dans le procédé de lambeau, une petite nécrose peut très exceptionnellement surgir, sans gravité, que le chirurgien expérimenté sait éviter.
Il convient donc, sans les surévaluer, de prendre conscience des risques liés à toute intervention chirurgicale, même la plus simple. Un chirurgien plasticien qualifié dispose de la compétence nécessaire pour limiter au maximum ces complications et être en mesure de les traiter, si jamais elles devaient surgir.
Grâce aux progrès de la chirurgie, la calvitie peut être traitée par différentes approches thérapeutiques, en fonction de chaque cas spécifique, tant chez la femme que chez l'homme.
Jusqu'au moment de l'intervention, vous aurez toujours le loisir de poser des questions sur la chirurgie de la calvitie au praticien, qui s'empressera de vous y répondre soit au cours de la consultation suivante, soit par téléphone.
Fumer augmente le risque de complications chirurgicales de toute chirurgie. Arrêter de fumer 6-8 semaines avant l'intervention élimine ce risque supplémentaire.
Si vous fumez, parlez-en à votre médecin, votre chirurgien et votre anesthésiste ou appelez la ligne Tabac-Info-Service au 3989 pour vous aider à réduire les risques et mettre toutes les chances de votre côté.