Comme évoqué précédemment, les prothèses ne sont jamais définitives. Au fil du temps, leur enveloppe peut perdre de son étanchéité, ce qui se peut se traduire de plusieurs façons : perte légère de perméabilité (aspect spongieux), microfissures, déchirures ponctiformes, ou encore de vrais trous. L'usure graduelle de la paroi est la cause principale d'une rupture, même si parfois un choc violent ou une piqûre malencontreuse peuvent aussi en être la source.
Quel que soit le type de rupture, le produit de remplissage de l'implant peut fuir, entraînant différentes conséquences selon le type de contenu :
- l'hydrogel et le sérum physiologique étant résorbables, la prothèse se dégonfle partiellement ou complètement, lentement ou rapidement ;le gel de silicone étant non résorbable, il est maintenu à l'intérieur de l'enveloppe qui isole l'implant.
Dans ce cas, une coque est plus susceptible d'apparaître, mais cela peut aussi rester imperceptible et sans suite. Certains cas ont révélé une infiltration progressive du produit dans les tissus alentour. Toutefois, cela est désormais très rare grâce à l'amélioration des gels d'aujourd'hui, au niveau de leur consistance cohésive. Suite à une rupture des implants, il est en général nécessaire de les changer.
Mauvais positionnement
Une nouvelle intervention est parfois nécessaire lorsqu'une malposition ou un glissement des implants a lieu, l'aspect des seins étant alors modifié.
Pivotement
L'aspect esthétique peut être contrarié par une rotation des implants anatomiques. Ce phénomène est rarissime mais reste possible en théorie.
Altération de la paroi thoracique
Lorsque des coques fibreuses existent depuis longtemps autour des implants, elles peuvent se fondre partiellement dans les tissus. Le jour où elles sont retirées, la paroi thoracique reste alors déformée, défaut difficile à gommer.
Jusqu'au moment de la plastie d'augmentation mammaire par prothèse, le ou la patient(e) a toujours le loisir de poser des questions au praticien, qui s'empressera d'y répondre soit au cours de la consultation suivante, soit par téléphone.
Fumer augmente le risque de complications chirurgicales de toute chirurgie. Arrêter de fumer 6-8 semaines avant l'intervention élimine ce risque supplémentaire. Si vous fumez, parlez-en à votre médecin, votre chirurgien et votre anesthésiste ou appelez la ligne Tabac-Info-Service au 3989 pour vous aider à réduire les risques et mettre toutes les chances de votre côté.