Docteur
VENDROUX
Jean
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La chirurgie réparatrice est une part importante de mon activité. Je suis engagé aux côtés de l'association humanitaire "La chaîne de l'espoir". je vous invite à regarder les 7 vidéos de nos missions au Mali en cliquant ici.
La médiatisation exagérée dont fait l'objet la chirurgie esthétique conduit souvent à la divulgation et à la transmission d'informations erronées ou déformées.
Or, c'est précisément une information détaillée, claire et précise qui doit constituer l'étape indispensable et incontournable avant toute intervention chirurgicale, à fortiori lorsqu'il s'agit de chirurgie plastique et esthétique.
A ce titre, la première des informations me paraît devoir concerner la formation et la compétence du chirurgien que vous consultez.
En effet, et les médias s'en sont souvent fait l'écho récemment, plus de 85% des médecins qui souscrivent une assurance en chirurgie esthétique, donc qui réalisent des actes de chirurgie esthétique, n'ont pas la compétence requise auprès du Conseil de l'Ordre.
Or, la chirurgie plastique et esthétique est une spécialité chirurgicale à part entière et seule une information chirurgicale complète et approfondie permet d'être préparé à faire face à toutes les situations.
Réparer les visages
En mission au Mali avec La Chaîne de l’espoir
Les enfants maliens atteints de malformations faciales vivent en paria. Fin novembre, une équipe de médecins bénévoles s’est rendue à Bamako pour opérer une quarantaine d’entre eux. Une renaissance pour ces gamins dont le pays, lui, vacille comme jamais. Journal de bord.
Texte : Marie BoëtonPhoto : Bruno Arbesu,
Pour qui ne sait pas, Mamadou Diawara bataille contre une toux lancinante comme n’importe quel petit de son âge. En réalité, il repart à la conquête de la vie. Pour l’aider à dompter ses bronches rebelles, sa maman lui tapote le dos en répétant : « C’est fini, c’est fini. » Mais pour lui, tout commence. Car depuis sa naissance, il y a huit mois, Mamadou ne s’est jamais vu que dans le regard d’effroi des autres. Et ce matin, à l’hôpital mère- enfant de Bamako, entre la mosquée de Lassa et les rives du fleuve Niger, c’est lui qu’on vient admirer. Patients, personnel soignant… tous se pressent en salle de réveil pour voir le « premier opéré » de la journée. À ses côtés, sa mère esquisse un sourire gêné. Être fière de son petit, elle ne sait pas. Pas encore. Elle semble comme égarée dans son bonheur, désarçonnée de voir son fils au centre d’autant d’attention. Lui, le petit paria.
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