LE COMPLEXE DU VESTIAIRE !
LA PÉNIPLASTIE
En quoi consiste la péniplastie ?
Il s’agit de toute la chirurgie liée aux problèmes du pénis, qu’ils soient héréditaires ou acquis.
Une chirurgie de confort, donc ?
C’est exactement le contraire ! Il s’agit d’une chirurgie reconstructrice, qui sauve de nombreuses vies affectives. En effet, du fait du tabou qui entoure les parties intimes, rien n’est dit ni écrit sur le sujet. Or, il faut savoir qu’un garçon doté d’un organe manifestement anormal par sa taille ne pourra jamais pratiquer de sport collectif et a toutes les « chances » de subir des humiliations en milieu scolaire ou universitaire, ce qui développera un complexe qui affectera douloureusement oU tout simplement annihilera ses rapports amoureux. Il sera un exclu social. Pourtant, si, au repos, la taille est inférieure à la norme, en érection, l’organe sera parfaitement fonctionnel ! Certes, sauf que, en situation, toutes les humiliations vont remonter et que l’érection sera beaucoup plus difficile voire impossible à atteindre !
Quelles sont les causes des anomalies ?
Elles peuvent être génétiques (malformations), ou tout simplement résulter d’un problème d’obésité. Le sexe, qui est attaché à l’os, est enfoui par un surplus de gras et de peau, comme un doigt de gant qui retomberait.
Alors, comment désenfouir la verge ?
La technique consiste à effectuer une plastie VY à la racine de la verge, en la libérant de toutes ses enveloppes, à savoir ses attaches pré-pubiennes ou pubiennes, notamment en sectionnant le ligament suspenseur de la verge mais aussi toutes les attaches et les enveloppes qui la relie au pubis.
La plastie en Z étant effectuée (cas classique) ou une éventuelle lipectomie pubienne, un drain de Redon peut assurer le drainage du décollement. Les résultats sont en général bons. La verge peut être allongée jusqu’à 4cm à l’état de repos.
De surcroît, on peut profiter de l’intervention pour régler des problèmes annexes (circoncision mal faite, poly malformations, phimosis (prépuce trop étroit)
Cette intervention n’entraîne pas de dysfonction érectile ni de troubles sexuels post-opératoires puisque l’on agit sur les enveloppes. Il est évidemment essentiel d’avoir une très bonne connaissance de l’anatomie de cette région, ce que maîtrise l’urologue-andrologue.
L’érection est-elle affectée ?
En aucun cas la verge n’est allongée en érection puisqu’on ne sait pas allonger les corps caverneux.
Doit-on s’attendre à des cicatrices ?
La cicatrice ne se voit pas puisqu’elle est recouverte par les poils pubiens. Parfois il existe des poils qui remontent sur la racine dorsale de verge et qu’il faut épiler. Lorsque le patient a été prévenu et informé convenablement, il n’y a pas de problème particulier.
Peut on augmenter le volume de la verge ?
L’augmentation de volume ou lipostructure, est une intervention qui consiste en l’injection de la propre graisse du patient dans la verge permettant une augmentation du volume conséquente. La graisse est prélevée par lipoaspiration sur le ventre, les cuisses ou les flancs puis réinjectée à l’aide d’un matériel spécialement étudié immédiatement sous la peau du fourreau à partir de 2 petites incisions latérales à la base de la verge. Les incisions mesurent 2 mm et sont complètement invisibles. La graisse une fois prélevée doit être manipulée le moins possible, et n’être jamais en contact avec l’air. Il n’y a aucun rejet puisqu’il s’agit du propre tissu du patient, et le taux de résorption immédiat est d’environ 30 %. Le volume de graisse nécessaire va de 100 à 200 cc et la perte de 30 % est anticipée, donc on réalise une sur correction d’autant.
Les patients consultent-ils facilement ?
De plus en plus, grâce à Internet. En effet, il n’est plus besoin de s’ouvrir à un proche ou à un médecin pour comprendre le caractère réversible du problème. Il suffit d’utiliser un moteur de recherche ou de s’inscrire dans un forum.
Les problèmes psychologiques sont donc réglés par une solution physique ?
Pas tout à fait. Je me suis attaché les services d’une psychologue qui travaille dans mon cabinet et qui assure le suivi psychologique du patient.