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Docteur GUILLOU-GARNIER Marie-Françoise
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Docteur GUILLOU-GARNIER Marie-Françoise
Pôle Santé Léonard De Vinci - T. 02 47 61 42 55 - 1 rue du Professeur Alexandre Minkowski, 37175 Chambray-les-Tours

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Le Docteur Marie-Françoise Guillou Garnier fait partie du GCET, Groupement des Chirurgiens Esthétiques de Tours : https://gcet-chirurgieesthetique.tours
Lorsqu'une personne n'est plus en accord avec son image, elle est en droit de consulter.
Chaque cas est unique : notre rôle de chirurgien est de voir avec elle si la solution est effectivement chirurgicale, de l'accompagner dans sa démarche qui est souvent source d'angoisse, d'être présent aussi souvent que nécessaire dans les suites opératoires. Une formation chirurgicale permanente me permet d'offrir à mes patients les techniques les plus récentes. L'environnement que je leur propose - secrétariat, infirmières, anesthésistes - est humain, compétent et sécurisant.

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GUILLOU-GARNIER
Marie-Françoise

JEUNES FILLES EN PLEURS

À un moment crucial de leur développement, nombreuses sont les adolescentes qui souffrent en silence. Un simple défaut, une simple anomalie (congénitale ou non) dans le développement de leur poitrine peuvent créer une angoisse telle que, non seulement leur jeunesse est en partie gâchée, mais qu'en plus des traces psychologiques profondes perdureront tout au long de leur vie. Leur vulnérabilité est d'autant plus grande que les magazines féminins créent une véritable norme. Pourtant, leur problème n'est pas de se conformer à la mode, mais tout simplement de vivre normalement. On ne peut donc parler en la circonstance de chirurgie « de confort », mais bel et bien de chirurgie réparatrice, celle qui remettra sur un chemin épanoui des jeunes filles qui pouvaient à tout jamais en être écartées. Quand on sait qu'il suffit d'une simple intervention, quelquefois légère, l'hésitation n'est pas de mise.

Dr. Guillou-Garnier, quelles sont les anomalies les plus fréquentes ?
On a essentiellement affaire à des jeunes filles qui se plaignent de seins trop volumineux (hypertrophies ) ou trop petits (hypotrophie)– voire absents (aplasie) –, à des asymétries plus ou moins marquées, à des malformations (seins tubéreux), ou quelquefois à des mamelons ou à des seins surnuméraires (polythélie et polymastie).

Que se passe-t-il pendant l'examen ?
La jeune fille est, en général, accompagnée de sa mère, mais il est important, pendant l'examen, de la voir seule.
Certains cas sont suffisamment bénins pour que des propos convaincants suffisent à la rassurer et lui permettent d'enterrer ses craintes. Une certaine asymétrie, par exemple, peut-être tout à fait normale (cette particularité touche une adolescente sur quatre). Certains cas d'hypertrophie peuvent n'être que la manifestation d'un surpoids (auquel il faudra tout de même s'attaquer, mais par des moyens classiques).
En revanche, il peut arriver que la jeune fille se laisse grossir pour justement noyer le regard. Elle souffre en réalité d'un défaut qu'il faudra corriger pour lui permettre de retrouver son équilibre.
Enfin, d'autres cas justifient une intervention rapide en vue d'alléger une souffrance évidente (hypertrophie majeure douloureuse, aplasie, seins tubéreux…)

À quel âge les jeunes filles doivent-elles venir consulter ?
Le sein prend sa forme définitive trois ou quatre années après l'apparition des premières règles. Donc, une intervention sur cette zone peut être beaucoup plus précoce que sur d'autres zones pour des jeunes filles réglées précocement (le nez par exemple n'est pas stabilisé avant 18 ans). Et plus on traite le problème tôt, plus on évite une jeunesse et un parcours scolaire affectés par un complexe ou une souffrance muette. N'oublions pas la cruauté des regards pendant les cours de sport ou dans les vestiaires.

L'intervention est-elle techniquement différente sur une jeune fille ?
Avant tout, il faut bien informer sur la période de cicatrisation qui peut être longue et donc de créer une nouvelle source de soucis à la jeune fille. En effet, la période pubertaire expose à un risque d'hypertrophie cicatricielle. Il faut donc prévoir des patchs de silicone pendant quelques mois.
On aura aussi parfois recours à un traitement médical (avant la cure de certaines hypertrophies mammaires juvéniles très précoces). 
Dans les hypertrophies modérées avec une peau élastique, on peut proposer une technique de réduction de la base mammaire par voie sous-mammaire stricte (avec toutefois l'obligation de porter un soutien-gorge nuit et jour pendant trois mois).

Pour les hypotrophies, on proposera des prothèses de plus petit volume que chez l'adulte. Cette augmentation peut aussi se faire par lipostructure (transfert graisseux), technique idéale si la patiente présente par ailleurs un excès graisseux (abdomen ou cuisse). L'avantage est triple : Des cicatrices quasi invisibles, une évolution dans le temps qui suit les variations de poids, la non-nécessité de réintervention comme dans les augmentations par prothèses. Mais l'inconvénient de taille est actuellement la non-prise en charge de la lipo-structure par la Sécurité sociale.
De même, pour les asymétries, on favorisera l'augmentation par transfert graisseux du sein le plus petit (car le sein opéré évoluera comme l'autre sein en cas de variation de poids, ce qui évitera une réintervention).
D'une manière générale, dans la mesure où l'adolescente a une longue vie devant elle, il faudra l'informer sur les conséquences financières de la pose d'implants (réintervention tous les 15 ans en moyenne avec un coût non négligeable à chaque fois) afin de prendre une décision en fonction de son avenir proche, mais aussi lointain.

Au final ?
Malgré les difficultés inhérentes à leur risque cicatriciel et parfois à leur manque de maturité, ces interventions chez les adolescentes leur permettent un passage plus facile à leur vie de femme et leur donne une assurance non négligeable pour leur réussite scolaire.
© TEAM Surgery
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